mardi 15 novembre 2016

Le carrelage

Nouvelle étape dans cette rénovation, la pose du carrelage. Il y a quelques semaines j'avais fini la première partie de la peinture, attaquons désormais le sol.

Et il faut dire que là, pour une première, je n'ai pas choisi la facilité... Poser du carrelage c'est facile si les carreaux ne sont pas grands, si le sol est plat, si on fait des joints relativement larges pour cacher la misère...
Et bien moi j'ai choisi du carrelage grès cérame, en 60x60, sur un sol qui a quand même pas mal de défauts, dans une maison qui m'oblige à faire un tas de découpes, en choisissant de faire des joints de 2mm, alors que je n'ai aucune expérience en la matière ! En gros j'aurais du mal à faire pire :)

Et effectivement, j'ai eu quelques difficultés sur les premiers carreaux...

Mais reprenons au début, pour poser du carrelage, que faut-il ?

Avant toute chose, de bons outils !

Outils de carreleur


Dans un premier temps, il faut préparer le sol. Il faut essayer à ce que ce dernier soit le plus plat possible. Si ce n'est pas le cas, on fait une couche de ragréage. Le ragréage, c'est une matière liquide, qui en général, et selon celui que vous aurez choisi, s'autolisse, et donc de fait vous obtenez un sol vraiment lisse... Attention à appliquer assez rapidement le mélange car il devient vite plus compact, et donc par conséquent moins lissant.

Une fois que le sol est plat, il faut le nettoyer. Donc on enlève toutes les saletés, et on veille à ce qu'il n'y ait aucun défaut sur le sol, genre un grumeau du ragréage qui dépasse (si jamais vous avez mal effectué votre mélange avant l’application, etc.).


Maintenant, on réfléchit à la manière dont on veut poser le carrelage, je m'explique : cela parait idiot comme ça, mais c'est tout de même une étape primordiale ! On pose ses carreaux à "blanc" sur le sol, en commençant par l'extrémité de la pièce, c'est-à-dire l'endroit opposé à la porte. Vous l'aurez compris, c'est juste pour vous éviter de vous retrouver à la fin de la journée collé à un mur sans pouvoir accéder à la sortie... La pose sans coller permet d'anticiper les découpes. Si par exemple vous souhaitez que le premier carreau après la porte d'entrée soit plein ou entier (ce qui permettra d'avoir le demi-carreau dans le coin opposé, à un endroit certainement moins visible, comme par exemple sous un meuble), la seule façon de ne pas louper sa pose c'est de justement la pose à blanc pour faire la meilleure découpe possible du premier carreau que vous allez poser. Comme expliqué plus haut, c'est ce carreau découpé, opposé à la porte, que l'on va coller en premier.

Pose à vide pour préparer la découpe


Alors normalement, si on peut dire ainsi, la pose du carrelage se fait à 2, un qui coupe, un qui colle (gain de temps non négligeable).

Moi j'ai bossé les 4/5 du temps seul, donc je faisais mes découpes dans un premier temps (je le répète en posant les carreaux à blanc), puis j'attaquais le collage ensuite...


La découpe :


Plusieurs méthodes s'offrent à vous. La classique carrelette, qui fait son office, mais qui selon les modèles n'offre pas toujours le confort souhaité. Elle offre une découpe droite franche, sans faire d'éclat au carreau (testé sur du grès cérame en 60cm). Par contre, outils inadapté à une découpe d'angle, c'est là qu'intervient le disqueuse.

La disqueuse permet plus de choses dans la découpe qu'une carrelette, mais je trouve la découpe moins "propre". Dans le même genre, vous avez le coupe-carreaux électrique, mais je n'en ai jamais utilisé, donc je ne me permettrais pas de donner un avis sur ce type d'outillage.

Les traits sont faits, reste à couper !

Voici celui qui m'a le plus amusé au niveau de la découpe

Préparation de la colle :


Bien, maintenant que vous avez un stock de carreaux à coller, passons à l'étape suivante, le collage !
Pour le mélange eau/colle, reportez-vous aux indications de votre sac de colle. D'ailleurs, pour ceux qui ne sont pas freinés par le budget, il existe comme le plâtre des pots de colle prêt à l'emploi, c'est juste 1,5 fois plus onéreux, et comme la colle représente déjà un certain budget, avis aux amateurs...
Pour ma part, je suis bien sûr limité au niveau des finances, mais la colle n'est pas du tout compliquée à préparer, et c'est certainement beaucoup moins précis à faire comme mélange que le plâtre par exemple... Bref, chacun choisira ce qui est le mieux pour lui.

Ce qui m'a le plus surpris, c'est que j'avais peur de devoir sprinter à la fin de chaque mélange, mais il s'avère que vous disposez d'environ 3h pour utiliser la colle avant séchage, de quoi avoir le temps de poser quelques carreaux...


L'encollage :


L'application de la colle ne représente aucune difficulté particulière, on étale de la colle au sol avec une spatule, puis on passe le racloir cranté. Si vous avez de grands carreaux, comme mes 60x60 par exemple, vous devez également appliquer de la colle sur le carreau, on appelle cela le double encollage. Dans ce cas, il est d'ailleurs préconisé de racler le carreau, mais dans le sens inverse du sol, de manière à ce que les traits de colle se croisent...

Encollage du sol

Encollage du carreaux, rayures perpendiculaires à celles du sol


La pose :


Il existe différents types de croisillons, de très basiques, d'autres un peu plus évolués, et surtout pour ceux qui n'ont pas un sol bien droit, des croisillons niveleurs. Ceux-ci m'ont sauvé la vie, ils sont très pratiques.

Ces croisillons sont plus faciles à retirer (surtout lorsqu'il y a de la colle) que les simples petites croix

Pour décrire rapidement les croisillons niveleurs, ils se posent avant le carrelage (cela dépend en fait de l'endroit et du moment), car le carreau a besoin de reposer dessus. Au dessus ressort une tige filetée, sur laquelle on vient visser un gros morceau de plastique. Plus on visse, plus les carreaux s'alignent. Alors cela ne vous transforme pas votre sol tordu en sol plat, mais 2 carreaux côte-à-côte qui n'auraient pas le même niveau, se retrouve bien alignés correctement...
 
Mais c'est tout mignon tout ça

Le croisillon niveleur

Concernant la pose, rien de particulier à ajouter à ce sujet, sinon vous dire de vous appliquer, car devoir enlever des carreaux posés sur la colle, ce n'est absolument pas facile...
Une fois votre carreau posé, il s'agit de le placer correctement, la mise en place de croisillons vous aidera bien sûr à respecter la largeur du joint.
Maintenant, il s'agit de vérifier que le carreau est posé à plat et au même niveau que les autres. Pour cela je vous conseille la règle de maçon, que l'on pose simplement au sol, on peut s'aider aussi d'un niveau que l'on place dessus. Avec votre maillet vous taper sur le carreau à l'endroit nécessaire de manière à faire sorti un peu de colle, et l'air qui serait resté prisonnier. Si votre sol est parfaitement lisse et plat, ça devrait rouler...

La bonne vieille règle de maçon pour vérifier si tout cela est bien plat

Cela commence à prendre forme

Autre point de vue

Pose terminée

Les joints :


J'ai pas vraiment pris de plaisir à cette étape (enfin globalement la pose du carrelage n'aura pas été ma tasse de thé). Si le joint est fin, attention à ne pas faire un mélange trop épais, qui aura du mal à rentrer entre les carreaux.
L'étape la plus compliquée, c'est lorsqu'il faut passer la raclette pour enlever le surplus, puis l'éponge mouillée pour faire la finition. A ce niveau je ne préfère pas vous donner de conseil. Je m'étais documenté, cela paraissait simple, mais en réalité j'ai vraiment galéré... Était-ce à cause de mon carrelage ? De mes joints ? Je ne sais pas, mais en tout cas j'ai passé énormément de temps à quatre pattes pour passer mon éponge et mon chiffon...

Application du joint de carrelage

Les joints en phase de nettoyage

Conclusion :


Ça pourrait être pire, mais ça pourrait être mieux. Certains joints ne sont pas très beaux, certains carreaux ne sont pas à la même hauteur... Je pense que c'est le chantier le moins réussi de mes travaux...

Au final si on ne fait pas trop attention ce n'est pas si mal... Et dernier petit mot, la photo qui suit en est un très bon exemple, posez votre carrelage avant la peinture (dans mon cas j'ai dans un premier passé la sous-couche, et fait la finition après le carrelage).

Il manque un dernier nettoyage pour finir le travail


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lundi 22 février 2016

La peinture du salon

C'est avec un grand soulagement que j'attaque la rédaction de ce billet, car oui, si je peux parler de peinture aujourd'hui, c'est que l'étape précédente, à savoir le plâtre, est terminée !

Je peux donc attaquer la peinture du 1er étage (salon, cuisine, toilettes), de la cage d'escalier ainsi que du palier du 2ème étage.

L'idée c'est de passer la sous-couche sur l'ensemble des pièces citées, puis de peindre en totalité l'ensemble des plafonds. Les autres murs attendront que le carrelage soit posé.
J'ai choisi de faire comme ceci car la pose de carrelage ne se fait jamais sans quelques cochonneries, je préfère donc peindre les murs en dernier.

Le choix de la peinture :


Selon la peinture que vous allez acheter, le travail sera un peu différent. Avec certaines peintures, une passe (un passage) suffira, avec d'autres, vous passerez 2 à 3 fois...
Avant la "peinture", la sous-couche (qui est aussi de la peinture rappelons-le) est très importante, car meilleure elle sera, meilleure sera votre application de la peinture. Alors mon conseil, ne pas la jouer à l'économie, car étrangement, c'est là que vous allez dépenser plus, je m'explique :
Avec une bonne peinture, vous ne passerez qu'une passe, car elle aura bien recouvert votre mur. En bas de gamme, vous serez peut-être obligé de passer une seconde fois. Sortons les calculettes : un pot bas de gamme vaut 35€ (peu importe le prix et la quantité, c'est juste pour l'exemple), un de gamme supérieur, on va dire 95€.
Avec la bonne peinture plus chère, vous n'aurez besoin que d'un seul pot, soit 95€. Avec votre peinture "premier prix", vous serez peut-être obligé de passer une seconde couche. Calcul très simple, 2x35€=70€.
Maintenant, si vous n'êtes pas trop bête, vous verrez que d'un coté vous aurez passé 95€ pour 1 journée de travail, de l'autre vous aurez dépensé 70€, mais cela vous aura "coûté" une journée de travail supplémentaire, soit 2 jours...

Pour moi, le calcul est vite fait...

Et là je ne parle pas de la peinture qui vous obligera à passer 3 couches... Ce conseil est valable autant pour la sous-couche que pour la peinture !

Petite infographie pour illustrer mon propos

L'autre choix qui s'imposera à vous, c'est le type de peinture : mat, satin ou brillant.
Là c'est un choix très personnel, mais si je dois vous donner mon avis, je partirais sur le tout mat. En effet, dans un premier temps je souhaitais utiliser uniquement de la peinture satin, je pensais que ça donnerait un aspect "soft" assez sympa, mais après avoir peint ma cage d'escalier en blanc satin, j'ai tout de suite décidé d'arrêter. En effet, le satin donne un aspect brillant qui ne me convenait absolument pas.


La peinture mat :


Bon marché, elle présente néanmoins l'inconvénient d'être poreuse et non lessivable. De plus elle est moins résistante aux coups. Toutefois, elle a l'avantage de masquer plus facilement les défauts du support.

La peinture satinée :


Cette peinture est facile d’entretien, souvent utilisée en salle de bain, mais peut être utilisée dans toute la maison.

La peinture brillante :


Elle a tous les avantages et les inconvénients de la peinture satinée, mais encore plus accentués. La salle de bain est la pièce où l'on utilise le plus cette peinture.


Le choix des outils :


Personnellement j'ai acheté un pack peinture, dans lequel j'ai toutes les tailles de pinceau, et des rouleaux.
J'ai classiquement utilisé un rouleau autant que j'ai pu, puis un pinceau pour faire les angles de mur rentrant et les contours de bloc électriques (interrupteurs / prises). Déjà cela vous donne une bonne indication, rien ne sert d'avoir 50 outils différents, sauf contraintes particulières (je pense aux vieux radiateurs en fonte qui nécessitent un pinceau spécifique).
Par contre, je ne suis pas fan du pinceau, il laisse des marques (traces de poils). Du coup j'ai testé avec un petit rouleau, et cela fonctionne très bien, même si je n'y croyais pas au début, de plus je trouve l'application de la peinture beaucoup plus rapide.
Ne jetez pas le pinceau pour autant, je l'utilise encore pour les boiseries (contours de portes principalement).


Conseil technique :


Après le conseil choix du produit et des outils, voici le conseil technique de peinture.
Il est conseillé de passer votre rouleau d'abord dans un sens, puis ensuite dans l'autre (d'abord axe horizontal, ensuite axe vertical, par exemple). De cette manière, vous obtenez une peinture uniforme qui ne laisse pas de trace.
La théorie dit également que le second passage de rouleau doit se faire dans le sens de la fenêtre, dans l'axe de la lumière. Ce conseil est à suivre dans la mesure du possible, car si je prends mon cas, j'ai difficilement pu en tenir compte.


Dernière chose,  j'ai pu constater (m'enfin maintenant je crois que je vais pouvoir le dire pour tous les chantiers) que ce n'était pas aussi rapide à faire que ça en avait l'air... Dites-vous bien que l'on ne peint pas une pièce en 2h...

En tout cas, le résultat est là, et ça fait plaisir !

1 passe de sous-couche au mur/plafond + 1 passe de peinture au plafond

J'en profite pour introduire cette petite nouveauté au niveau affichage d'images, j'espère que cela vous plaira :)

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lundi 25 janvier 2016

Installation des profils d'habillage des fenêtres

Dernière étape concernant le remplacement des fenêtres simples vitrages par les nouvelles, il s'agit des profils d'habillage.

En effet, on peut remarquer qu'une fois la nouvelle fenêtre posée, on voit encore le cadre bois de l'ancienne fenêtre.

Avant (pour le moment il n'y a que le profil haut)


Alors si vous regardez bien votre nouvelle fenêtre, vous verrez qu'il y a une petite rainure qui en fait tout le tour. C'est dans cette dernière que l'on insère les profilés.

Bon il n'y a rien de compliqué, on mesure, on coupe, on insère, et le tour est joué !
La seule difficulté que j'ai rencontré, ce sont des petits défauts de la niches qui font que la découpe n'est pas droite et oblige à s’enquiquiner un peu...

Je me suis posé également la question de l'ordre de pose, je ne suis pas sûr d'avoir trouvé la réponse, mais j'ai personnellement procédé comme ceci-ci :

J'ai commencé par le bas, là pas d'erreur possible, je suis certain qu'il faut commercer pas cela :) Tout simplement car en cas de pluie, l'eau coule de haut en bas, et finie donc par couler sur la partie basse. Cette dernière reçoit donc l'eau et doit la faire couler sur le devant de la fenêtre car ce morceau dispose d'un léger pan incliné. En mettant les parties supérieures par dessus, cela évite l'infiltration d'eau sur l'ancien dormant, et ainsi que cela pourrisse. Bon ceci dit, une fois les profilés installés, on doit mettre du joint silicone partout pour éviter les infiltrations...

Ensuite, on met la partie haute, sur toute la largeur de la niche. Il ne reste plus qu'à prendre les mesures pour les deux parties de droite et de gauche.

L'installation des profilés dans les rainures n'est pas aisée, je vous conseille d'utiliser un maillet ou un marteau avec cale pour vous aider.

Après...


On fini par mettre le silicone partout, sauf sur la partie inférieure du profilé du bas, comme vous avez normalement l'appuie de fenêtre ou votre niche en légère pente, l'eau ne remontera pas. Cela permet tout simplement au dormant en bois caché sous la fenêtre en pvc de respirer, et ainsi d'éviter toute pourriture nuisant à la tenue de votre nouvelle fenêtre...

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dimanche 10 janvier 2016

Joints bandes de plâtre

Maintenant que les plaques de plâtre sont posées, il va falloir s'attaquer à la finition : les joints bandes de plâtre.


Plaques posées, reste à faire les joints...

Depuis le début, c'est vraiment une étape que je ne voulais pas faire, je savais que cela allait être long, "chiant", salissant... et dur !

D'ailleurs en parlant de difficulté, le premier joint effectué a été catastrophique, cela augurait vraiment du meilleur pour la suite...

Mais en reprenant tranquillement et méthodologiquement tout cela, finalement ça se fait bien. Tout d'abord, première remarque, j'avais acheté dans un premier temps des bandes à papiers classiques pour les murs et plafonds, et des bandes à papiers renforcées pour les angles sortants (par exemple les angles d'un pilier sont des angles sortants, les angles d'une pièce sont des angles rentrants).
Donc suite au premier test, j'ai acheté en complément des bandes grillagées autocollantes, ainsi que des cornières métalliques pour les angles sortants (bien que n'ayant fait aucun test de bande papier renforcée, je n'avais pas trop confiance, et je me suis dit qu'avec un enfant, je préférais faire au plus solide, l'expérience personnelle parle).

J'ai donc commencé par les murs, le plus facile. Rien de bien compliqué, les plaques sont moins épaisses dans le sens vertical sur les côtés (bord amincis), ce qui permet de mettre la bande, le plâtre, sans que cela ne fasse de surépaisseur au final.
Avec une bande classique en papier, il faut dans un premier temps mettre du plâtre (une fine épaisseur), puis mettre la bande papier (bon là c'est l'étape délicate, il faut absolument éviter les bulles d'air), puis recouvrir d'une autre couche de plâtre, et là le but c'est de remplir jusqu'à ce que ce soit bien aligné entre les 2 plaques.
Mais j'ai fait plus simple, j'ai utilisé de la bande grillagée autocollante. Avec ça, pas besoin de la première couche de plâtre, il suffit de coller la bande entre les deux plaques. Une fois que c'est fait, on applique l'enduit.

Bande grillagée autocollante
Alors avec mon enduit et ces bandes grillagées, il fallait bien que je passe 2 voir 3 fois de l'enduit. En effet, le plâtre que j'utilisais réduit légèrement de volume en séchant (certainement du à l’évaporation de l'eau), mais surtout l'enduit passe au travers de la bande grillagée (voir photos).

Ensuite je me suis attaqué aux plafonds. Attention, là pas de bandes grillagées (c'est clairement indiqué sur l'emballage des bandes, mais je n'en connais pas la raison exacte), donc obligé de passer par la bonne vieille bande papier. Bon rien de neuf, on applique la même technique telle que je l'ai expliquée plus haut.
L'important, ce qui est même primordial, c'est d'éviter toute bulle d'air sous la bande. Pour se faire, il faut que le plâtre (première couche), soit mis de manière homogène. Ensuite, une fois la bande en place, avec votre taloche, il faut bien aplatir la bande, fermement, de manière dans un premier temps à enlever le surplus d'enduit, mais surtout à faire sortir l'air qui serait emprisonné sous la bande.
Pour finir, il faut appliquer la seconde couche de plâtre, sur la bande cette fois...


Et voici le meilleur moment : le ponçage !

Rien de compliqué dans cette étape, ce qui en fait un moment désagréable, c'est juste sa longueur, sa répétition, sa poussière...

Donc évidement, une fois l'enduit sec, il faut le poncer... Mais parlons d'abord des outils.
Il existe la basique cale à poncer, pas chère, mais efficace. Pour les feignants, on peut prendre la ponceuse électrique. Forcément plus chère, mais pas forcément plus pratique. Enfin, pour les plus fortunés d'entre vous, la girafe. Outils adapté au ponçage de plafond, mais après tout il s’utilise également sur les murs. Cher, mais fatiguant.

J'ai déjà testé les 2 premières options, mais je n'ai pas encore eu le budget pour tester la girafe. Ceci dit, ce que je peux dire de mon expérience, c'est que la ponceuse électrique, cela représente tout de même un coût, et pour ma part, ce coût se doit d'être amorti. Hors, je n'ai pas l'impression d'aller plus vite à l'outil électrique, j'ai l'impression d'être moins précis, cela fait un bruit insupportable, ça vibre, et donc donne une sensation très désagréable dans le bras. Sans parler du poids qui fini à un moment ou un autre par se faire sentir, surtout lorsque l'on s'attaque au plafond.

Alors que franchement la basique cale à poncer en mousse, moi je trouve ça top ! Cela fait faire un peu d'exercice physique, c'est toujours bon à prendre... Bon l'avantage des appareils, c'est que l'on peut éventuellement leur coller des aspirateurs au cul, ce qui peut quand même être le bienvenu, histoire d’avaler un peu moins de poussière...

Cale à poncer

Quand à la girafe, c'est cher, et lorsque je vois les commentaires sur leur poids et leur maniabilité sur différents sites de ventes, cela m'a toujours refroidi à investir, et la précision avec un tel appareil, je ne vois pas trop où aller la chercher...

Bref vous l'aurez compris, la cale à 8 €, pour moi c'est le top !

Concernant le ponçage en lui-même maintenant, je dois vous dire, pour ceux qui ne le savent pas encore, que je ne suis pas un professionnel, et un plâtrier rigolerait certainement très fort en me voyant faire. Je vous explique :

Une fois l'enduit sec, on ponce pour enlever les défauts, pour lisser l’ensemble. Sauf que comme vous n'êtes pas doué, des trous et des défauts sont encore présents, il faut repasser une couche d'enduit. Sauf que derrière il faut poncer une nouvelle fois. Le pro lui en général a fini à cette étape, voir à une troisième. Mais moi c'est un peu plus souvent... Je ne vous parle pas des oublis, ni des fois où j'ai trop poncé, etc. Enfin je trouve toujours une bonne raison pour repasser une énième couche d'enduit, donc bref, je n'en fini jamais...

Pendant...
...après

Voilà pourquoi c'est l'étape des travaux qui me saoule le plus !
Sinon, la qualité du travail que vous allez mettre dans le ponçage dépend également de la finition que vous allez faire sur ce mur. Si c'est pour de la peinture, là il faut que ce soit nikel, mais si vous allez mettre du papier peint, du carrelage, ou un autre parement, là en 1 ou 2 couches d'enduit c'est fini...

Mais après pas mal d'heures de travail, le résultat est là et cela fait vraiment plaisir d'avoir de beaux murs.

Résultat final, ponçage terminé

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lundi 4 janvier 2016

Pose de parquet massif

Lors du choix du revêtement de sol dans ma chambre à coucher, plusieurs options s’offraient à moi : le lino, le carrelage, ou le parquet. Personnellement, je ne suis pas fan du lino. Je trouve ça un peu "cheap", même si les tendances actuelles ont légèrement redoré le blason de ce type de revêtement. Pour le carrelage, je trouvais ça peu adéquat pour une chambre. Je ne parle pas du tout de la moquette (quoiqu’en le mentionnant, je le fais, oups !), peu recommandée pour mon allergie aux acariens …

Bref, j’ai donc opté pour le parquet. Et là, un choix cornélien : dois-je opter pour la simplicité et le bon rapport qualité / prix du stratifié ? Ou bien pour le parquet massif, plus onéreux, plus compliqué à poser, mais plus joli et qualitatif ?

Le parquet stratifié : une pose rapide et facile

En ayant tout d’abord regardé le parquet stratifié, ce qui m’a le plus frappé, c’est la simplicité de la mise en œuvre. A partir du moment où le sol est plat, la seule préparation éventuelle est de mettre en place un isolant, que l’on trouve sous forme de plaque de mousse de plastique bleu. Cette étape est nécessaire si votre dalle n’est pas isolée, ou si vous poser votre parquet à l’étage sur un plancher bois.

Ensuite, pour poser le parquet, c’est « clic-clic ». Chaque lame s’emboite dans l’autre facilement. C’est ce qu’on appelle la pose flottante. Il n’y a pas besoin de fixer les lames au sol. Sur le pourtour du parquet, il faut penser à laisser un espace de 5 mm pour les plinthes. Attention, si vous laissez un espace trop grand, cela se verra et ne sera pas du plus bel effet.

Concernant le coût, on peut trouver du joli parquet à 15€ le mètre carré chez Leroy-Merlin. La gamme Artens est celle qui offre le meilleur rapport qualité / prix.

La pose du parquet massif : plus compliquée, mais le résultat vaut le détour !

Pour le parquet massif, il y a plusieurs types de pose : la pose flottante des parquets contrecollés, la pose collée au cordon des parquets, et enfin la pose clouée. C’est celle que j’ai choisi.


Parquet massif en bois exotique


Pour réaliser la pose à la mode clouée, il faut au préalable deux choses :
  • Quadriller le sol avec des lambourdes ou solives, avec un entraxe maximum de 40 centimètres
  • Utiliser un parquet massif dont l’épaisseur est d’au moins 20mm

Pour plus obtenir des résultats phoniques et thermiques des plus satisfaisants, il est recommandé par les spécialistes de la pose de parquet massif de ne pas sceller les lambourdes au sol, et de mettre un isolant de type panneau de fibre (épaisseur 9.5 mm) en dessous. Il est toujours possible de sceller les lambourdes directement sur la dalle, puis de clouer le parquet dessus, mais il y aura une plus grande propagation des ondes sonores, et une conductivité thermique plus importante.

Une fois les lambourdes posées, selon la méthode choisie, il ne vous reste plus qu’à clouer le parquet massif dessus.