lundi 25 janvier 2016

Installation des profils d'habillage des fenêtres

Dernière étape concernant le remplacement des fenêtres simples vitrages par les nouvelles, il s'agit des profils d'habillage.

En effet, on peut remarquer qu'une fois la nouvelle fenêtre posée, on voit encore le cadre bois de l'ancienne fenêtre.

Avant (pour le moment il n'y a que le profil haut)


Alors si vous regardez bien votre nouvelle fenêtre, vous verrez qu'il y a une petite rainure qui en fait tout le tour. C'est dans cette dernière que l'on insère les profilés.

Bon il n'y a rien de compliqué, on mesure, on coupe, on insère, et le tour est joué !
La seule difficulté que j'ai rencontré, ce sont des petits défauts de la niches qui font que la découpe n'est pas droite et oblige à s’enquiquiner un peu...

Je me suis posé également la question de l'ordre de pose, je ne suis pas sûr d'avoir trouvé la réponse, mais j'ai personnellement procédé comme ceci-ci :

J'ai commencé par le bas, là pas d'erreur possible, je suis certain qu'il faut commercer pas cela :) Tout simplement car en cas de pluie, l'eau coule de haut en bas, et finie donc par couler sur la partie basse. Cette dernière reçoit donc l'eau et doit la faire couler sur le devant de la fenêtre car ce morceau dispose d'un léger pan incliné. En mettant les parties supérieures par dessus, cela évite l'infiltration d'eau sur l'ancien dormant, et ainsi que cela pourrisse. Bon ceci dit, une fois les profilés installés, on doit mettre du joint silicone partout pour éviter les infiltrations...

Ensuite, on met la partie haute, sur toute la largeur de la niche. Il ne reste plus qu'à prendre les mesures pour les deux parties de droite et de gauche.

L'installation des profilés dans les rainures n'est pas aisée, je vous conseille d'utiliser un maillet ou un marteau avec cale pour vous aider.

Après...


On fini par mettre le silicone partout, sauf sur la partie inférieure du profilé du bas, comme vous avez normalement l'appuie de fenêtre ou votre niche en légère pente, l'eau ne remontera pas. Cela permet tout simplement au dormant en bois caché sous la fenêtre en pvc de respirer, et ainsi d'éviter toute pourriture nuisant à la tenue de votre nouvelle fenêtre...

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dimanche 10 janvier 2016

Joints bandes de plâtre

Maintenant que les plaques de plâtre sont posées, il va falloir s'attaquer à la finition : les joints bandes de plâtre.


Plaques posées, reste à faire les joints...

Depuis le début, c'est vraiment une étape que je ne voulais pas faire, je savais que cela allait être long, "chiant", salissant... et dur !

D'ailleurs en parlant de difficulté, le premier joint effectué a été catastrophique, cela augurait vraiment du meilleur pour la suite...

Mais en reprenant tranquillement et méthodologiquement tout cela, finalement ça se fait bien. Tout d'abord, première remarque, j'avais acheté dans un premier temps des bandes à papiers classiques pour les murs et plafonds, et des bandes à papiers renforcées pour les angles sortants (par exemple les angles d'un pilier sont des angles sortants, les angles d'une pièce sont des angles rentrants).
Donc suite au premier test, j'ai acheté en complément des bandes grillagées autocollantes, ainsi que des cornières métalliques pour les angles sortants (bien que n'ayant fait aucun test de bande papier renforcée, je n'avais pas trop confiance, et je me suis dit qu'avec un enfant, je préférais faire au plus solide, l'expérience personnelle parle).

J'ai donc commencé par les murs, le plus facile. Rien de bien compliqué, les plaques sont moins épaisses dans le sens vertical sur les côtés (bord amincis), ce qui permet de mettre la bande, le plâtre, sans que cela ne fasse de surépaisseur au final.
Avec une bande classique en papier, il faut dans un premier temps mettre du plâtre (une fine épaisseur), puis mettre la bande papier (bon là c'est l'étape délicate, il faut absolument éviter les bulles d'air), puis recouvrir d'une autre couche de plâtre, et là le but c'est de remplir jusqu'à ce que ce soit bien aligné entre les 2 plaques.
Mais j'ai fait plus simple, j'ai utilisé de la bande grillagée autocollante. Avec ça, pas besoin de la première couche de plâtre, il suffit de coller la bande entre les deux plaques. Une fois que c'est fait, on applique l'enduit.

Bande grillagée autocollante
Alors avec mon enduit et ces bandes grillagées, il fallait bien que je passe 2 voir 3 fois de l'enduit. En effet, le plâtre que j'utilisais réduit légèrement de volume en séchant (certainement du à l’évaporation de l'eau), mais surtout l'enduit passe au travers de la bande grillagée (voir photos).

Ensuite je me suis attaqué aux plafonds. Attention, là pas de bandes grillagées (c'est clairement indiqué sur l'emballage des bandes, mais je n'en connais pas la raison exacte), donc obligé de passer par la bonne vieille bande papier. Bon rien de neuf, on applique la même technique telle que je l'ai expliquée plus haut.
L'important, ce qui est même primordial, c'est d'éviter toute bulle d'air sous la bande. Pour se faire, il faut que le plâtre (première couche), soit mis de manière homogène. Ensuite, une fois la bande en place, avec votre taloche, il faut bien aplatir la bande, fermement, de manière dans un premier temps à enlever le surplus d'enduit, mais surtout à faire sortir l'air qui serait emprisonné sous la bande.
Pour finir, il faut appliquer la seconde couche de plâtre, sur la bande cette fois...


Et voici le meilleur moment : le ponçage !

Rien de compliqué dans cette étape, ce qui en fait un moment désagréable, c'est juste sa longueur, sa répétition, sa poussière...

Donc évidement, une fois l'enduit sec, il faut le poncer... Mais parlons d'abord des outils.
Il existe la basique cale à poncer, pas chère, mais efficace. Pour les feignants, on peut prendre la ponceuse électrique. Forcément plus chère, mais pas forcément plus pratique. Enfin, pour les plus fortunés d'entre vous, la girafe. Outils adapté au ponçage de plafond, mais après tout il s’utilise également sur les murs. Cher, mais fatiguant.

J'ai déjà testé les 2 premières options, mais je n'ai pas encore eu le budget pour tester la girafe. Ceci dit, ce que je peux dire de mon expérience, c'est que la ponceuse électrique, cela représente tout de même un coût, et pour ma part, ce coût se doit d'être amorti. Hors, je n'ai pas l'impression d'aller plus vite à l'outil électrique, j'ai l'impression d'être moins précis, cela fait un bruit insupportable, ça vibre, et donc donne une sensation très désagréable dans le bras. Sans parler du poids qui fini à un moment ou un autre par se faire sentir, surtout lorsque l'on s'attaque au plafond.

Alors que franchement la basique cale à poncer en mousse, moi je trouve ça top ! Cela fait faire un peu d'exercice physique, c'est toujours bon à prendre... Bon l'avantage des appareils, c'est que l'on peut éventuellement leur coller des aspirateurs au cul, ce qui peut quand même être le bienvenu, histoire d’avaler un peu moins de poussière...

Cale à poncer

Quand à la girafe, c'est cher, et lorsque je vois les commentaires sur leur poids et leur maniabilité sur différents sites de ventes, cela m'a toujours refroidi à investir, et la précision avec un tel appareil, je ne vois pas trop où aller la chercher...

Bref vous l'aurez compris, la cale à 8 €, pour moi c'est le top !

Concernant le ponçage en lui-même maintenant, je dois vous dire, pour ceux qui ne le savent pas encore, que je ne suis pas un professionnel, et un plâtrier rigolerait certainement très fort en me voyant faire. Je vous explique :

Une fois l'enduit sec, on ponce pour enlever les défauts, pour lisser l’ensemble. Sauf que comme vous n'êtes pas doué, des trous et des défauts sont encore présents, il faut repasser une couche d'enduit. Sauf que derrière il faut poncer une nouvelle fois. Le pro lui en général a fini à cette étape, voir à une troisième. Mais moi c'est un peu plus souvent... Je ne vous parle pas des oublis, ni des fois où j'ai trop poncé, etc. Enfin je trouve toujours une bonne raison pour repasser une énième couche d'enduit, donc bref, je n'en fini jamais...

Pendant...
...après

Voilà pourquoi c'est l'étape des travaux qui me saoule le plus !
Sinon, la qualité du travail que vous allez mettre dans le ponçage dépend également de la finition que vous allez faire sur ce mur. Si c'est pour de la peinture, là il faut que ce soit nikel, mais si vous allez mettre du papier peint, du carrelage, ou un autre parement, là en 1 ou 2 couches d'enduit c'est fini...

Mais après pas mal d'heures de travail, le résultat est là et cela fait vraiment plaisir d'avoir de beaux murs.

Résultat final, ponçage terminé

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lundi 4 janvier 2016

Pose de parquet massif

Lors du choix du revêtement de sol dans ma chambre à coucher, plusieurs options s’offraient à moi : le lino, le carrelage, ou le parquet. Personnellement, je ne suis pas fan du lino. Je trouve ça un peu "cheap", même si les tendances actuelles ont légèrement redoré le blason de ce type de revêtement. Pour le carrelage, je trouvais ça peu adéquat pour une chambre. Je ne parle pas du tout de la moquette (quoiqu’en le mentionnant, je le fais, oups !), peu recommandée pour mon allergie aux acariens …

Bref, j’ai donc opté pour le parquet. Et là, un choix cornélien : dois-je opter pour la simplicité et le bon rapport qualité / prix du stratifié ? Ou bien pour le parquet massif, plus onéreux, plus compliqué à poser, mais plus joli et qualitatif ?

Le parquet stratifié : une pose rapide et facile

En ayant tout d’abord regardé le parquet stratifié, ce qui m’a le plus frappé, c’est la simplicité de la mise en œuvre. A partir du moment où le sol est plat, la seule préparation éventuelle est de mettre en place un isolant, que l’on trouve sous forme de plaque de mousse de plastique bleu. Cette étape est nécessaire si votre dalle n’est pas isolée, ou si vous poser votre parquet à l’étage sur un plancher bois.

Ensuite, pour poser le parquet, c’est « clic-clic ». Chaque lame s’emboite dans l’autre facilement. C’est ce qu’on appelle la pose flottante. Il n’y a pas besoin de fixer les lames au sol. Sur le pourtour du parquet, il faut penser à laisser un espace de 5 mm pour les plinthes. Attention, si vous laissez un espace trop grand, cela se verra et ne sera pas du plus bel effet.

Concernant le coût, on peut trouver du joli parquet à 15€ le mètre carré chez Leroy-Merlin. La gamme Artens est celle qui offre le meilleur rapport qualité / prix.

La pose du parquet massif : plus compliquée, mais le résultat vaut le détour !

Pour le parquet massif, il y a plusieurs types de pose : la pose flottante des parquets contrecollés, la pose collée au cordon des parquets, et enfin la pose clouée. C’est celle que j’ai choisi.


Parquet massif en bois exotique


Pour réaliser la pose à la mode clouée, il faut au préalable deux choses :
  • Quadriller le sol avec des lambourdes ou solives, avec un entraxe maximum de 40 centimètres
  • Utiliser un parquet massif dont l’épaisseur est d’au moins 20mm

Pour plus obtenir des résultats phoniques et thermiques des plus satisfaisants, il est recommandé par les spécialistes de la pose de parquet massif de ne pas sceller les lambourdes au sol, et de mettre un isolant de type panneau de fibre (épaisseur 9.5 mm) en dessous. Il est toujours possible de sceller les lambourdes directement sur la dalle, puis de clouer le parquet dessus, mais il y aura une plus grande propagation des ondes sonores, et une conductivité thermique plus importante.

Une fois les lambourdes posées, selon la méthode choisie, il ne vous reste plus qu’à clouer le parquet massif dessus.